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Les mots. Ces saloperies de bombes hydrauliques qui te pètent a la gueule comme un ballon trop plein d'hélium. Et ca fait BOOM.
Les yeux. Ces gros trucs ronds qui te disent toujours trop, ou qui font bien semblant. Et on y voit jamais que son propre reflet "ce qu'on voudrait y voir". Mais ca fait BOOM.
Et Les sentiments. confus et maladroit. Ces trucs dont ne sait ou, qui ne se voient pas et qui pourtant peuvent bouffer le corps et l'esprit jusqu'a ce qu'ils fassent BOOM.
Parfois je voudrais ne connaître aucun de ces trois salopards. Et puis c'est comme une vielle drogue ou un amour trop grand. Ya pas de bonnes resolutions qui tiennent. Bien sur je parle juste pour moi.
Et puis je sais bien que sans eux, finalement , je ne suis pas grand chose. Et c'est presque ça qui est triste. Parce que ces trois la sont des menteurs, et je voudrais ne plus savoir faire ça. Me mentir a moi, mentir aux autres, voir que les autres me mentent ou ne rien voir du tout. Et puis croire, et puis croire.
J'ai un problème avec les histoire de vies qui font du bruit. J'ai les tympans usés de m'écouter tomber.
Je suis fatiguée.
L'amitié c'est comme les plantes, ça s'entretient.
Ça pu l'effort a sens unique, je vous le dis...
J'aime les heures de cours que l'on passe a ne rien faire a la bibliotheque. Je peux flaner sur joueb, parce qu'ici ca n'est pas un site bloque, forcement, ils ne connaissent pas.
Je ne vais pas extremement bien. On en rirait presque avec Manu, sauf qu'on sait toutes les deux comme ca n'est vraiment pas drole. Je sais comme je suis faible, face a la tentation, ca a toujours ete. C'est pour ca que je n'ai jamais touche a une cigarette, je savais, deja a 12 ans, que je ne pourrais pas m'arreter.
La volonte, c'est vraiment pas mon truc, je suis du genre decadente, alors forcement. Je suppose que c'est de cette facon qu'on touche le fond, mais j'ai ce paradoxe a l'interieur qui fait qu'au milieu de mon envie de profondeur malsaine, je continue de nager vers la surface. J'en sais rien, je suppose que c'est une contradiction qui s'explique tres bien avec mon poste precedent. Il y a un moi qui se bat pour la surface, et l'autre qui s'enterre.
Je fais comme d'habitude ici, je ne dis pas les faits clairement, je suggere. Les gens qui doivent savoir le veritable pourquoi du comment, savent, c'est l'essentiel. Et puis il y a aussi que le frere tombera ici un jour ou l'autre et que comme dans toute relation durable ( et je suppose que frere/soeur en est une), certaines choses sues rendraient tout bien trop incomfortable.
Pour cette ete, ca se complique, je sens deja arriver l'idee que l'on va etre en tentes avec Caille, vu que la caravane s'annonce trop chere etant donne que Cha a decide de financer ailleurs, et de ne pas venir cette ete. Sa raison est valable, mais merde einh, ce me fait royalement chier. Cela dit en tente ou pas j'ai besoin de mon lac et de cette plage qui devient presque magique apres 19h. Quand il n'y a plus tout ce monde, seulement quelques tetes qui se font des sourires de savoir qu'elles sont la pour la meme raison.
Tout ca pour dire que Jesus a des yeux magnifiques, juste parce que j'aime me repeter. Que samedi dernier chez Denise c'etait calme, mais sympa. Que j'aime passionnement les curly fries de "jack in the box" meme si je me laisse rarement le temps de les digerer.
Pourquoi sous prétexte que j'ai ce qu'on appelle "du caractère" et que je ferme ma gueule seulement quand je dors, je suis toujours "la mechante de l'histoire". Une fois ça va, la ça devient fatiguant, parce qu'on a beau croire einh, NON, ça ne devient pas une habitude. Je ne suis pas méchante.
Ça veut pas dire que je suis gentille non plus, je ne suis pas sainte Marie mère de Dieu ni la bonne Dame Theresa. Seulement j'ai au moins l'honnetete de me l'avouer a moi même quand je suis responsable. Et vraiment la plus part du temps, c'est franchement pas le cas. Je dois avoir une tête de garce ou quelque chose qui fait qu'on se dit "ça sera de sa faute a elle, y aura personne pour contredire"
Je suis douée avec les mamans mais je reste nul avec les gens. Je suppose que c'est parce que les mamans m'impressionnent et que je sourie, sous l'impression. Alors que les gens je m'en fiche comme de ma première petite culotte. C'est pas de ma faute j'ai un faible pour les individualité, c'est ce qui fait de moi une imcompatible du communisme même si je suis a l'opposé de la capitaliste encore que vraiment, c'est pas du tout le sujet.
Tout ça pour dire que Dasha est une perfide petite créature qui derrière ces regards admiratifs fait son petit bonhomme de chemin, tournant les choses et les faits a son avantage et passer pour la pauvre victime dont personne n'oserait contredire la crédibilité. Elle a une tête aussi... Et JE suis la méchante. La je dis FUCK, oui fuck. Parce que j'aime pas me prendre la tête avec des conneries et que presque, elle m'y oblige.
Parce que ça enfonce un nouveau couteau dans une vielle blessure et que j'en ai assez de me demander si peut être, je suis vraiment méchante et calculatrice. Je n'aime pas savoir qu'on me déteste quand c'est quelqu'un a qui j'avais donne un peu de moi. Je me sens sale a linterieur. Encore qu'elle ne me déteste pas, il n'empeche qu'elle ne m'appréciait pas assez pour que ce bout de moi pèse ne serais-ce qu'un peu dans sa prise de décision. CHIENNE.
J'aime pas les gens, t'facon.
Sinon le week end était génial, merci. Digne d'un de ces films a la con ou on rit pour rien, ou on boit trop et ou les flics vous courent après et ou des gens perdent leur voiture (et non pas leur virginite) au milieu d'un désert las vegassien sous prétexte d'un taux d'alcoolemie trop elevé. Ça fait rire les autres, au moins ça.
Ça est un être particulierement lunatique et de la ou m'ont cerveau se porte, je n'ai pas vraiment le droit de critiquer. Je suis pareil. Mais quand même, passer de l'ange au démon sur 5 minutes de temps, j'avoue que niveau timing il est plus doué que moi... Mais j'aime que ça soit un point commun, comme on en a beaucoup. On dit souvent les mêmes choses en même temps et c'est un détail assez stupide pour me donner le sourire. J'aime l'apprendre et j'aime qu'il y ai comme l'ébauche d'un projet qui se dessine. Pas pour un futur a deux mais pour une futur rencontre ( sur mon terrain en plus). Et c'est bien suffisant.
C'est horrible de pouvoir le regarder dormir mais de ne pas pouvoir le toucher. Tout ca a cause d'un ocean. Et puis je me dis que c'est peut etre pas plus mal comme ca. Ou pas.
"Sunday morning I'm waking up
Can't even focus on a coffee cup
Don't even know who's bed I'm in
Where do I start, Where do I begin"
Il y a des données que je voudrais effacer. Des choses que j'ai faite, que je suis. Des pensés que j'ai eu, des décisions que j'ai prise.
Je ne suis pas un produit finit, même pas un produit brute. Je suis une espèce de matière plastique qui se cherche une forme originale en s'inspirant des autres.
De ça je n'ai pas honte, quiconque se croit originale a forcement trouvé son inspiration quelque part. On est unique seulement par la façon qu'on a d'interpréter les autres.
Mais j'ai honte de moi parfois. Je ne veux pas de ça. Je sais comme je peux être forte, comme les choses peuvent venir a moi. Je suis de celle qui ont "des facilites". Sauf qu'un jour j'ai comprit que non, je ne serais jamais la meilleure. Et plutôt que d'essayer, j'ai tout planter.
D'un coup.
Je n'ai jamais été au bout de rien. Du moins quand ça me demandait un effort. Et je m'en veux, de n'avoir fait de ma vie que la moitie de ce qu'elle aurait pu être.
Je m'en veux de savoir ces choses la et de pourtant avoir conscience que je ne ferrais rien pour rattraper ce temps gâcher, perdu, au hasard d'une vie qui ne fait que commencer.
-Je voudrais avoir 9 ans et ne pas arrêter la natation
-Je voudrais avoir 13 ans et faire de Chanel un cheval digne de ce nom
-Je voudrais avoir 14 ans et oser dire a Julien ce qu'il était pour moi.
-Je voudrais avoir 15 ans et ne jamais abandonner le solphege, mon piano et ma flute traversiere.
-Je voudrais être début juin 2005 et bosser ce bac un peu plus fort.
-Je voudrais avoir 15 ans pour dire non a Vincent et tout ce qu'il implique.
-Je voudrais avoir finit tous les projets que j'ai commence.
- J'aurais voulu aller au bout de tout ce que j'ai entreprit. Au bout de moi meme.
- J'aurais voulu travailler ce petit truc que j'ai, pour ecrire mieux, un jour. Ecrire grand.
-Je voudrais avoir 16 ans et ne jamais concrétiser mes monstres. Ne pas avoir a supporter de jouer avec tous ces gens aujourd'hui. Assumer les consequences.
-Je voudrais ne pas avoir laissé tous ces hommes me toucher. M'utiliser. Me jeter.
-Je voudrais avoir dit a Caille toute ces beaux sentiments que je ressentais en posant mes yeux sur elle au lieu de les digérer.
-Je voudrais avoir tenté ce bac L malgré mes lacunes en anglais.
-J'aurais voulu dire a ma mère, pourquoi, comment.
- Je voudrais ne pas être égoïste, lunatique, asociale, compliquée, constipée des sentiments, illusionnée, caractérielle, indécise, fainéante, faible et nombriliste.
Je ne supporte plus de me contenter du minimum. De mettre habituer a ça, m'en être imprégnée au point de ne plus avoir honte de ma propre décadence.
Je suis lasse de n'être que la moitie de ce que j'aurais pu être.
Je ne suis qu'une femme sans nom. J'aurais pu en avoir un.
Mais on ne se refait pas. On se refera.
A-N-O-N-Y-M-E
Je me demande s'il faut du courage, pour tuer quelqu'un.
Est ce qu'il en faut seulement quand on aime/haie (en faite ça revient au même) la personne? Ou bien ça marche avec n'importe qui?
Ou bien est ce que c'est plus simplement de la lâcheté. Une façon d'abdiquer. Puérilement foutre en l'air ce qui nous gâche notre paysage. Pour une minute, pour un mot mal place. Et pan!
Et puis pourquoi se foutre en l'air et s'envoyer en l'air son deux expressions aussi semblables. Ça vient peut être de la petite mort qu'est l'orgasme? Ou bien parce que c'est orgasmique de tuer quelqu'un.?Je voudrais que Dorian Gray ai existé pour lui poser la question.
Je me demande aussi ce que ça me ferrait, moi, si on me tuait. Je crois que je ne penserais qu'une chose *Je ne veux pas de mon nom dans les faits divers*. Je serais a la hauteur de mon existence. C'est a dire totalement a cote.
En faite non, je crois que j'aurais juste peur.
Ça doit faire drôle de partir sans raison. Juste a cause de la minute. A cause de quelqu'un d'autre. Alors qu'on sait qu'il y avait pleines de choses et a faire et d'autres minutes a passer.
On est tous en train de pendouiller au bout d'un fil. Et il y a tout un tas de des balles perdues. Ça tombe comme des mouches.
Je sais même pas pourquoi je pense a ça, Je ne suis pas morbide, même pas de mauvaise humeur. J'ai été remuée ma graisse avec Jill et Christine, je n'ai pas de boulot pour demain, j'ai eu un mail de papounet del amor et de C., Jesus m'a adressé un bref regard, j'ai mal aux abdos d'avoir monté a cheval trop longtemps et j'ai déjà un programme chargé pour ce week end.
Non franchement je ne sais pas.
Et je pendouille au bout de mon fil.
Et puis pourquoi, bordel pourquoi, je suis obligée d'écouter le début de "Weapon" de Matthew Good trois fois avant de pouvoir m'endormir?
Je crèverais de ton indifférence
Il y a des jours où j'aurais envie de partir demain, de prendre cet avion et de ne plus revenir pendant un an, juste pour quitter ce que j'ai, dans l'optique de revenir, mais partir quand même.
Lire la suite de l'article...Vous voyez j’ai un père, qui, comme moi, a des idées et adore les affirmer bien haut, bien fort. Ce même cher père a organisé avec ma chere mère, mes 18 ans avec « la famille ».
Lire la suite de l'article...C'est pas facile, de vivre ici. Dans cette maison où il n'y a plus d'électricité entre ses occupants. Ces gens qui partagaient, ce qu'on appelle un "lien", qui a dû disparaître il y a longtemps, et plus personne ne sait à quoi ça ressemble.
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