Je suis allée à Auchan cet après midi,, besoin de provision pour demain. Pour finir indignement cette année, ce lycée . Sur le retour je monte dans le bus, le dos trempé par la chaleur pesante et le regard exaspéré de supporter ça sans pouvoir me réconforter d'un rayon de soleil (les salauds, z’étais partis…).

Femme courageuse je suis, que de m’asseoir à côté d’un gros puant (non, non, non, ça n’est pas un préjugé, juste une constatation). C'est jsute que j'avais °Attentat° de Nothomb dans les maisn et que je me voyais dans l'obligation de le commencer sur le champs (aime aps lie debout).

Il y avait dans ce bus pas mal de gens que je connaissais de vue ou de plus petite. Dont cette fille, qui avait été une amie partielle en primaire, qui a gardé la même frimousse, avec sûrement quelques centimètres de plus.

Et puis celle dont je ne me souviens même plus du prénom, juste de ces nœuds qu’elle avait dans les cheveux quand je l’ai rencontré. On faisait de la gym ensemble, je devais avoir 8 ans, et elle un an de plus. Une fille pas très jolie, mais sérieusement atteinte de sympathie. Le genre de fille qui vous adopte sans se poser de questions, le genre que je ne suis pas.

Je m’en veux d’avoir oublié son prénom, c’était quelque chose d’un peu long mais de commun, je ne sais plus. Toujours est-il qu’habitant la même ville et ayant une mère commerçante dans un petit patelin, je la voyais souvent, sauf qu’on ne se disait plus bonjour. Probable qu’elle ne me remettait pas, j’ai beaucoup changé. Moi je me souvenais, parce que les gamines gentilles, c’est rares. La plupart ce moque, font passer des test d’intégration, et autres stupidités du genre (moi la première, je vous assure)

Et puis toujours, elle était avec ce grand type. Son meilleur ami sans doute. Depuis si petite que je me souvienne ils étaient toujours à deux. Je ne sais plus quand ils ont commencer à se bouffer le bout du nez (dixit mon prof de cathé, en 5°, depuis je suis addict de cette expression pourris, je m’amuse toujours de connerie du genre…)

Bref, ils sont toujours là, collés l’un à l’autre, dans ce bus. Pourtant ils ne se ressemblent pas. Pas assortis. Mais il suffit de lire dans les regards pour savoir avec quelle clarté tout ça doit être, pour eux. Peut être que je m’imagine des choses comme toujours. Peut être que leur couple ne vaux rien ou bien qu’il se dispute tout le temps.

Mais je préfère y croire, qu’on peut se connaître depuis si petit et finir ensemble, comme une évidence. Pourtant cette fille n’est pas objectivement jolie, mais cette fille respire la présence. Il suffit à certaine personne d’être là pour être belle. C’est son cas. Mais j’ai déjà parlé de ça, je finis toujours par me répéter.

Et puis ils étaient beau, et puis j’étais jalouse et puis, et puis. Je n'assume pas toujours mon célibat, même s’il s’impose un peu à moi en cette période. Révision du bac qui me tende les bras et puis mon boulot dans le sud qui m’empêche de commencer quoi que ce soit avant le 9 juillet. Encore que même là, aucune perspective d’avenir n’est à envisager, vu mon départ le mois suivant pour L.V.

Sauf que souvent ça m’arrange,  d'être seule, parce que je ne suis pas faite pour quelqu’un d’autre. Pas maintenant. Il faut que j’apprenne à me contenter de moi, pour laisser quelqu’un entrer dans ma tête sans que ç foute trop le bordel. Je dois lui  faire de la place. Et puis cette fois là… Ah, ça sera une sacré fois, même s’il me faudra du temps. Je joue à l’abeille en ce moment, je butine ce qui me plait.