Ce que j’en dis c’est que j’ai crié un bon coup, avec A. et puis c’était finit. Parce que je n’aime pas me ré-jouir à répétition (quoi que... euh pardon) ou bien juste que j’en suis incapable. Mais je suis contente, parce que tout ça s’est derrière moi. J’ai largué les amarres.

Alors demain je dois trouver des tongs. J’en veux des belles et j’aime faire ma difficile. Comme ça je peux meugler gratuitement, parce que je ne trouve pas. Ciel, c’est horrible. J’aime jouer à la fille matérialiste, parce que je dois l’être un peu en quelque sorte.

Je suis beaucoup de choses qui ne me plaisent pas, mais je me soigne. Je prends le train mercredi matin, direction ma pêche et un mois de boulot qui m’attend avec ma caille, un mois dans une tente puante et en chaleur. Je suis du genre à aimer risquer ma vie, vous voyez !

Je m’en fiche, je suis équipée. J’ai de la crème solaire et un sommeil à toutes épreuves en cas d’aridité trop forte, je dors et puis j'oublie. Et puis c’est surtout un stage de préparation pour LV, parce que ça va être du 45° en salle de cours, et que moi, je viens du pôle nord. Il y a incompatibilité.

J’ai quémander à ma mère qu’elle fasse le plein de gratin dauphinois. J’en connais une qui va avoir son ventre de femme enceinte ce soir.

Mouai.

Ma carte mémoire est décédée, même que c’était pendant le concert de Saez le 25/06 et que j’ai perdu toutes mes vidéos. Tragédie quand tu nous tiens... Depuis je m’en suis remise, sauf que ça me manque de faire du voyeurisme. Je veux paparazziter mon ciel moi.

Tout va aller très vite maintenant. Il va y avoir ces presque vacances. Avec le sable brûlant et la mer. J’ai un don pour me faire agresser par les vagues, c’est pas brillant, mais j’aime bien ça, parce que j’ai 5 ans.

Je rentre chez moi le 2 août et je redécolle directement pour LV une semaine plus tard. Et là bas je ne sais pas.

J’ouvrirais sûrement un autre site pour en parler, simplement parce que je vais être « facile d’accès » et puis parce que j’ai envie c’est tout ! Et il y aura des photos. Je vois à peut près ce que je veux faire.

A. va me faire sortir d’ici ce soir, pour aller quelque part. Sûrement notre dernière soirée ensemble avant le grand départ. Elle va affreusement me manquer. Elle, ses grand yeux bleus, sa peau doré, son rire à la con, ses délires à la limite de la borne et puis pour tout ce qui ne s’explique pas. J'aime le fait qu'on a rien à faire ensemble. A. et moi, on est une oxymore