Pourquoi tu me fais ça, là dans le bas du ventre. Pourquoi c’est toi ? J’aurais voulu que tu ne sois pas toi, et alors tu m’aurais juste manqué. Mais ça n’aurai pas fait mal. Tu vois, ce que tu es. Et pourtant comme je t’en voudrais de ne pas l’être.

Ce sentiment bizarre d'être à côté de quelqu'un, si proche, et de resentir le manque de l'autre. Juste aprce qu'il n'est pas à la bonne place, parce qu'on ne fait aprtie du bon bout de son coeur.

Il y a de ces momentscurieux, des ces personnes étranges, que l’on croit tout droit sortie de notre imagination tellement elle se rapproche d’un idéal que l’on s’est construire. Jusqu’au moindre grain de beauté, jusqu’au moindre mot. On l’attendait.

Tu es parfait sans l’être du tout. Saleté de caractère tordu que j’aime. Et pourquoi tu pleures, Ryne ? Pourquoi ça te fait mal ? Juste parce que tu n’es pas ça, toi, pour lui. Ne devrais-tu pas te contenter de sa simple présence, de l’espoir que sa représente ?

C’est vrai que tu as toujours été un sacré bout de mec, dans mon cœur. Et pourtant jamais je n’avais imaginé concrètement quoi que ce soit entre nous. Simplement parce que je t’estime plus que je ne m’estime et que par conséquent je te trouve trop bien pour moi. Avoir raison ou pas, on s’en fiche. Le problème est là, toi tu n'y es pas...

°Waiting my time°

Petit bout d’idéal tissé de pleins de petits bouts d’imperfection, tout ce que tu es ! J’aimerais pouvoir te dire...

Faire une erreur ou pas, mais te laisser partir. En quelque sorte. Toi que je n’aurais pas pu retenir. Et puis à quoi bon maintenant. Je préfère te garder comme tu es pour moi, sans rien y changer. Continuer de me bercer de jolies illusions, jusqu’à ce que ta réalité me rattrape. Et t’écouter parler d’elle, et se surprendre à sourire pour toi, malgré tout.

Ce qui me tord le plus le cœur c’est que comme à chaque fois, je me suis imaginée qui tu pouvais être, selon mes critères et l’humeur de mon esprit malade, selon ma capacité à anaklyser tel ou tel geste. Souvent, comme avec Il., la réalité me rattrape très vite et me montre le vrai visage, beaucoup plus fade de l’être désiré. Sauf que toi, en grattant un peu, j’ai découvert que tu étais encore bien mieux que le rôle que je t’avais façonné.

Tu m’as prit par surprise, sans te rendre compte de rien. A s’en claquer la tête contre les murs… Mais tu existes, mon idéal, s’il n’est pas unique n’en est pas moins réalisable, tu en es la preuve, tu en es l’auteur. Alors je te dirais juste merci, d’être une jolie preuve que je pourrais un jour être comble par quelqu’un.

Je suis tombée amoureuse du peu que je connaissais de toi, et ça a suffit à faire de moi ce petit bout de chose, qui ne sait plus qui il est, tellement tu le troubles, tellement tu ne sais pas.