Pour être franche, j’allais venir ici me plaindre (encore) de Mr B. qui s’avère être un gars tordu. Et puis en passant sur msn je vois deux contacts faire la promo d’un skyblog. Bon, j’y suis allée. C’était pour quelqu’un qui avait passé nouvel an chez moi, qui s’est fait tué le 12 avril.

 Je me suis sentie ridicule avec mes problèmes de merde. "Ohhh la pauvre petite fille qui est encore tombé sur un mec qui ne veut pas d’elle! Que va-t-elle devenir ?…" (Je n’assume pas toujours mon côté pathétique). Et lui qui n’est plus là.

 Finalement, je ne le connaissais pas, je n’ai pas le souvenir de lui avoir parlé plus de 5 minutes, mais de voir ça, réellement (un mot que j’ai du mal à prononcer) la mort est quelque chose qui arrive vite, à n’importe qui, et n’importe quand. La mort n'attend as de raiosn et se fiche de ne pas avoir laissé le temps à sa proie d'avoir vécu.Je sais que je n’invente rien, c’est pourtant quelque chose que j’ai du mal à vraiment comprendre… Ou accepter peut être.

 Alors au lieu de continuer à m’apitoyer sur mon pauvre destin, sur B., qui n’aura d’ailleurs certainement plus d’importance d’ici une semaine, j’ai accepté la proposition de S. et on est allé en ville. Ses théories sur le piratage de musiques et de films m'ont un peu endormit, il faut le dire, mais pour le reste j’adore parler avec lui. Souvent on se voit tout le temps, pendant quelques semaines et puis silence radio. On a une relation bizarre. Et quand on se revoit tout est comme on l’a laissé.

 Et puis le soleil m'agréssait agréablement le visage, et j’ai croisé l’homme des cavernes de C., on a discuté avenir, entre deux blagues foireuses sur les blondes. Il est gentil, ce mec, ça ma fait plaisir que ça dure comme ça entre ma C. et lui.

 Je vais sûrement prendre une leçon d’aviation pour mes 18 ans, à défaut de faire ce fameux saut en parachute, parce que je m’y suis prise trop tard, et aussi parce que je n’ai pas forcement les moyens.

Et je remercie A., pour hier. Elle a vu que ça n’allait pas à cause de B., ou plutôt à cause de moi et cette manie de toujours attendre trop de ceux qui sont le moins susceptibles de pouvoir me le donner. Et elle a laissé tombé sa soirée et défié l’autorité paternel pour me traîner au cinéma.

 On a été voir « Tout pour plaire », le film était de circonstance, je crois. J’ai adorais Mathilde Seigner . Et un mac do à 22h30, histoire d’entretenir notre pourcentage graisseux. Une bonne soirée. J’ai profité de cette monté de positivisme qu'elle m'a apporté pour ne pas déverser ma haine contre la race masculine sur papier. Parce que très franchement, la plupart n’y sont pour rien et surtout, j’ai du passer l’âge, un jour, sauf que je ne sais plus.